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Je fais de mon mieux

Je fais de mon mieux

Cher.e.s Chercheur.s/euse.s de Chemin.s,

 

Le perfectionnisme est de plus en plus déprécié et soyons honnêtes : il n’existe pas. Il représente un idéal bien trop souvent inatteignable qui nous fait tomber dans l’une des meilleures stratégies d’auto-défaite. N’oublions pas que c’est ce que nous possédons d’imperfections qui nous confère notre part d’humanité dit autrement un être humain est par définition imparfait.

Dans cette logique de penser, apparaît la notion si populaire dernièrement « FAIRE DE SON MIEUX« .

Mais qu’est-ce que cela signifie-t-il vraiment ?

Agir pour le plaisir 

Nous pouvons retrouver ce principe dans Les Quatre Accords de Toltèque. Il s’agit d’AGIR pour le plaisir sans attendre de récompense en retour de notre action. L’attente (d’une récompense quelle qu’elle soit) si elle n’est pas rencontrée peut amener à la frustration voire la colère ou la tristesse. Quand vous cherchez à faire de votre mieux – en vous autorisant à être surpris.e du déploiement de vos propres capacités sans pour autant chercher à atteindre l’inatteignable – c’est là que vous pourrez vous épanouir pleinement dans ce que vous faites.

Agissez donc parce que vous en avez envie.

Comme l’explique Toltèque, la plupart des gens agissent dans l’espoir d’obtenir une récompense sans prendre de plaisir à ce qu’ils font. Obnubilés par la carotte qu’ils mettent sous leur propre nez, ils en oublient de prendre du plaisir, et souvent, de faire de leur mieux.

« C’est ça la vie : faire de son mieux en toute circonstances pour continuer vers ce qu’on est de toute éternité. »

Louis Pelletier-Dlamini

Poser une intention 

En agissant, vous pouvez aussi prendre le temps de poser une intention sous forme d’une affirmation positive ou d’un engagement vis-à-vis de vous-même. Cela diffère de l’attente ou de la récompense dans le sens ou ces dernières vous positionnent dans une forme de passivité. Poser une intention c’est croire en vous-même et même en la vie qui vous environne. Vous devenez acteur.trice, vous êtes dans la pleine puissance de ce que vous entreprenez.

Ne pas laisser la place au.x regret.s

Faire de son mieux c’est également éloigner la possibilité du moindre regret. Ces derniers peuvent bien trop souvent être le poison de l’âme. Ils arrivent de manière insidieuse en vous par des « et si », des ruminations, une culpabilité voire même une honte que vous parvenez d’abord à réfréner… avant qu’ils ne vous envahissent totalement. Faire de son mieux c’est avoir essayé, savoir, ne plus douter. 

Faire confiance à son intuition 

Bien entendu, faire de son mieux ne doit pas devenir la nouvelle excuse à votre paresse !

Le juste milieu entre en faire trop /le perfectionnisme/s’auto-saboter et ne pas en faire assez/être paresseux/s’auto-saboter également est l’intuition. L’intuition se développe avec le temps, grâce à la curiosité que vous pourrez avoir de votre propre être. Vous acceptez dans la reconnaissance de vos parts d’ombres et de lumières, vous permettra de construire une intuition réelle loin de toutes fausses croyances paralysantes.

« Connais-toi toi-même » disait Socrate car se connaître soi-même c’est savoir donner le meilleur de soi.

Faire de son mieux c’est donc reconnaitre que nous n’aurions pas pu donner davantage, que nous avons été le plus parfait dans notre imperfection.

Je terminerai en vous citant un échange tiré de Forrest Gump de Robert Zemeckis où le personnage éponyme interroge sa mère :

Forrest : « – Quel est mon destin maman ? »

La maman de Forrest : – « Ça, il va falloir que tu le découvres par toi-même… La vie c’est une boite de chocolats, Forrest, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »

 

Alors faites de votre mieux envers et contre tout …. Vous serez agréablement surpris.e !

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J’ai la flemme

J’ai la flemme

Très chers chercheurs de chemins,

L’autre soir, j’étais avec des amis, et l’un d’entre eux annoncent : « Je crois que la France est touchée par une épidémie de flemmes ».

C’est vrai que j’observe autour de moi des gens qui n’ont plus envie : de bosser, de sortir, de faire du sport, de cuisiner, de faire l’amour… Déprime hivernale ? Poil dans la main ? Procrastination ?

Avoir la flemme, c’est grave docteur ?

Phlegme et flemme

Remontons donc au Moyen-Age où les médecins pensaient que certains fluides du corps avaient un impact sur nos humeurs et nos comportements. Selon cette théorie, unique science en vigueur à l’époque annonçant les prémices de la médecine actuelle, l’homme est fainéant par essence (admettez qu’à la fin de cette phrase, vous avez souri en pensant à quelqu’un de votre connaissance). Ainsi, un individu ayant peu de « phlegme » (un de ces fameux fluides) était considéré comme peu dynamique.

Un rapport compliqué à l’action

Des parents trop protecteurs ne vous auront peut-être pas transmis le goût d’agir par vous-même. A l’inverse, des parents éternellement insatisfaits auront pu vous donner le sentiment que quoi que vous fassiez cela ne sera jamais assez. Dans ces deux situations, le découragement et l’inaction prennent place. Pour avoir le goût d’agir, nous avons tous autant besoin enfants d’encouragements que de libertés et d’autonomie.

Avoir la flemme peut aussi représenter le fait de ne pas prendre de risque. En ne vous confrontant pas, vous vous protégez du jugement, de l’erreur, de l’échec. Vous créez l’illusion d’une sécurité intérieure. Hors vous ne pourrez être réellement sûr.e.s de vous qu’en transcendant vos peurs les plus profondes.

Parfois, la flemme va jusqu’à l’immobilisme qui apparaît comme l’unique solution. Cela peut-être le cas si vous avez vécu des traumatismes par exemple. Il peut également s’agir d’un conflit interne de valeurs : vous avez envie d’une chose mais y avez-vous le droit ? Vos désirs et vos interdits s’affrontent sans trouver de vainqueur. Si vos désirs n’ont pas été acceptés, valorisés, reconnus et écoutés, il y a de fortes probabilités que vous ne vous autorisiez pas vous-mêmes à les vivre. Consciemment ou inconsciemment vous ne les reconnaissez pas comme légitimes.

Stop à la culpabilité !

Et si je vous disais que la flemme a des vertus ? Ne rien faire permet de se retrouver, de développer son imagination et sa créativité. S’autoriser à avoir la flemme c’est lâcher prise, se libérer de contraintes dont nous sommes bien trop souvent les uniques créateurs… Et si s’autoriser la flemme était faire l’éloge d’une forme de liberté ? 

Si face à une situation vous vous retrouvez atteint.e.s de flemme aigüe, posez-vous les bonnes questions. Réfléchissez à l’origine de votre flemme. Le meilleur moyen de se remettre en action c’est de trouver du sens et du plaisir dans ce que nous faisons ! Quand on aime, on ne compte pas d’après le dicton …

Vous pouvez aussi essayer progressivement le mouvement qui vous permettra de changer d’état d’esprit. Et oui, l’activité sportive libère les endorphines : connues pour lutter contre le stress, elles permettent à l’individu de se sentir dans un état de bien-être et de plénitude voire même d’euphorie ;  et donc booste votre énergie !

 

Je ne peux pas… j’ai flemme !

Alors, re rien faire oui mais pas tout le temps. La flemme est vertueuse quand il s’agit d’un état ponctuel régénérateur et non d’un mode de vie.

Avoir la flemme ce n’est pas grave. S’accorder des moments de breaks est même indispensable car ils permettent de faire une pause, de se (re)paramétrer et pouvoir retrouver l’énergie et la pulsion de vie qui nous anime. Le sens, le plaisir et le mouvement sont de fidèles alliés.

Je vous laisse donc sur cette réflexion car pour moi il est temps de plus rien faire pour aujourd’hui :

j’ai flemme.

Bonne semaine et bonne flemme !

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Vulnérables et Invincibles

Vulnérables et Invincibles

Bonjour Chers Chercheurs.euses, 

 

Je vous l’ai déjà dit et vous le redis encore :

Le bonheur dépend de 40% de nous,

50% de la génétique

et 10% des circonstances extérieures.

En tant qu’êtres humains, nous sommes tous confrontés à des moments d’adversité (qui génèrent de la détresse psychologique). Cela peut être un déménagement, un deuil, une rupture, un changement de poste, etc.

Parfois ces moments vont jusqu’aux traumatismes. Ce « trop plein » qui fait que vous n’arrivez plus à vous adapter à l’environnement dépasse vos capacités et vous êtes débordé.e.s.

Dans ce genre de contexte, il est possible que vous ayez entendu le terme résilience. Je vous propose d’aller explorer plus en avant cette notion en vogue mais pas toujours bien cernée.

Qui vous a aidé ?

Qu’est-ce que vous avez fait ?

Comment vous vous en êtes sorti.e.s. ?

 

La résilience

 

Selon Boris Cyrulnik (1999) la résilience est « la capacité à réussir, à vivre et se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative. »

La résilience c’est donc avoir vécu un choc, s’être transformé.e et avoir appris à vivre autrement. Suite à cette adversité, vous allez développer des ressources inédites qui vous permettront de transcender cette étape de votre vie. Vous devenez donc maître/maîtresse de vos réactions face aux situations de la vie, vous surmontez vos difficultés en rebondissant après une épreuve. Il y a un avant et un après, une résistance à la destruction et la construction d’une existence valant d’être vécue, la vie qui reprend…différemment.  

Mentionnons que la résilience n’est jamais absolue, elle est variable selon les circonstances et appartient à un processus dynamique évolutif. La vie est venue vous déstabiliser sans que vous ayez eu à faire faire à des symptômes psycho-traumatiques. Sinon, il n’est plus question de résilience mais de croissance post-traumatique.

La croissance post-traumatique

 

La croissance post-traumatique, est « une forme de résilience » qui implique quant à elle des symptômes de psycho-traumatismes. Ces derniers induisent un sentiment de peur intense, d’horreur ou d’impuissance corrélés à des frissons, problèmes de concentrations, flash-back, palpitations, transpirations excessives, perturbations du sommeil, etc. La croissance post traumatique induit une (re)construction en cinq domaines principaux participant au développement positif de ce processus (Tedeschi et Calhoun) :

  1. L’appréciation de la vie : une prise de conscience de la valeur de la vie et donc une appréciation accrue de cette dernière
  2. Le sentiment d’être plus fort.e et résistant.e
  3. La relation aux proches devient plus intense et plus chaleureuse : une prise de conscience de la valeur du relationnel et une augmentation des valeurs humanistes
  4. L’ouverture à de nouvelles perspectives de vie : modification des buts, des croyances, des valeurs, des priorités, des projets, etc…
  5. Des changements spirituels : une transformation de la philosophie de vie et/ou foi religieuse

Résilience ou croissance post traumatique, l’enjeu est de reconnaître l’existence du problème, l’aborder de manière constructive en mobilisant (voire en créant) des ressources chez les individus concernés et donc participer à ces 40% de bonheur qui dépendent de nous par un changement de regard.

« Le seul, le vrai, l’unique voyage c’est de changer de regard. »

Marcel Proust

Bonne transformation !

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Avez-vous besoin d’une thérapie ?

Avez-vous besoin d’une thérapie ?

Très Chers Chercheurs de Chemins,

 

Je ne vous parle pas du nombre de fois où j’ai entendu :

« Moi ? Faire une thérapie ?! Mais non c’est pour les fous… ».

 

En tant que thérapeute, je vois moi-même un psy.

Au-delà du fait que déontologiquement cela me paraisse tout à fait normal (a-t-on déjà vu un boulanger qui n’ait jamais mangé de pain ?), je suis convaincue que la thérapie, quand elle est bien menée, est porteuse de grands bienfaits pour toutes sortes de problématiques.

Pourtant, j’observe autour de moi tant de personnes ayant une réticence à sauter le pas.

Et oui, en France nous sommes bien en retard dans notre conception de ce qu’est le suivi thérapeutique.

 

Et si nous sortions ensemble des préjugés ?

 

 

 

Un des chemins pour se connaître en profondeur

Il se peut que vous ne soyez pas confronté.e à un challenge spécifique, aucune épreuve de la vie, et que vous entamiez une thérapie uniquement pour …. Mieux vous appréhendez, mieux vous respecter, mieux vous aimer !

Pourquoi attendre d’aller mal pour réfléchir sur soi ?

Une vie épanouie ne peut se vivre que si nous nous connaissons vraiment. De nombreuses personnes poussent la porte de mon cabinet car elles sont en recherche de sens. Une vie où vos valeurs revêtent une véritable profondeur. Qu’est-ce que la liberté ? Je ne vous demande pas d’ouvrir un Larousse et de m’en lire la définition… Qu’est-ce que la liberté pour vous dans votre coeur ? Comment l’incarnez-vous au quotidien ? Il en est de même pour l’Amour, la Joie, la Famille, etc.

N’attendez plus. Commencer à (vous) poser des questions qui donneront du sens à votre vie. Cherchez à comprendre les schémas qui vous conditionnent. Questionnez le pourquoi ils sont présents en vous, pour mieux vous en défaire ou au contraire les conserver si vous décidez qu’ils ont leur place.

Pas besoin d’être fou pour consulter !

Nous pouvons toujours faire de notre mieux mais certaines choses restent en dehors de notre contrôle. Accepter cela n’est pas toujours évident. La thérapie peut être une solution quand nous nous retrouvons face à une situation qui nous dépasse. En effet, la thérapie nous propose de changer nos lunettes pour une autre paire afin d’observer différemment un même évènement de vie. Autrement dit, la thérapie est un espace de transformation de nos systèmes de représentation. Elle propose des pistes de réflexions nouvelles que vous viviez un deuil, une rupture, une phobie, une dépression, que vous ayez des tocs, des angoisses…

La peur d’affronter ses propres peurs

Il se peut que vous sachiez ce qu’est le problème. Votre problème. Peut-être même d’où il vient. Mais vous avez peur. Peur de vos propres peurs. Il est plus facile pour l’être humain de reproduire une situation connue bien qu’elle soit douloureuse/souffrante/pénible/etc (zone de confort) plutôt que d’en créer une nouvelle plus juste pour lui (qui est en fait une zone d’inconfort).

N’avez-vous jamais connu ce moment où vous avez une peur. Vous vous y retrouvez confronté.e (malgré vous).  Vous êtes en face de cette peur… Bien en face… et au final… ce n’est pas si terrible. Par conséquent, la fois d’après vous avez moins peur. Voire plus du tout.

La thérapie, je ne vais pas vous mentir, peut avoir des moments de turbulences qui génèrent de l’inconfort, de la remise en question, de la perte de repères… Ceci est pourtant nécessaire pour connaître un après épanouissant qui vous conviennent véritablement. C’est très souvent dans les moments les plus souffrants de nos vies que nous faisons nos plus décisives prises de conscience.

Le mot thérapie provient initialement du grec ancien qui signifie « cure », « prendre soin de », « servir », « traiter ». Pour traiter ou curer une personne encore faut-il que cette dernière soit malade. C’est pour cela que la thérapie a  souvent été envisagée dans le cadre de la maladie mentale.

Pourtant, elle est bien plus que cela.

Si le savoir c’est le pouvoir (en référence à la très célèbre citation de Francis Bacon ou Thomas Hobbes),

la connaissance de soi ne serait-elle pas finalement une prise de pouvoir sur sa propre vie ?

La clé d’une vie … de VOTRE vie.

A très vite 

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Le chemin de la psychologie positive : bien-être ou bonheur ?

Le chemin de la psychologie positive : bien-être ou bonheur ? 

Par Valentine, 28 Oct 2022

Ravie de vous retrouver chers chercheurs de chemin,

Ah le BONHEUR… Une quête qui donne parfois à l’homme des temps anciens et modernes du fil à retordre ! Le bonheur est souvent perçu comme une destination idéalisée qui en devient bien trop souvent inatteignable. S’il incarne souvent le but le plus élevé et même la fin suprême de l’existence, le chemin pour y parvenir constitue un véritable challenge pour certains. De plus, le risque de le confondre est présent. Je vous propose donc un décryptage de ces notions …

 

Qu’est-ce que le bien-être ? 

Le bien-être est un état agréable qui résulte de la satisfaction des besoins du corps et de l’esprit. Il est donc associé aux émotions et relations positives, à l’engagement, au sens que nous conférons aux choses, à l’accomplissement, etc.

La notion de bien-être subjectif ou hédonique peut-être résumé par l’addition suivante : bien-être subjectif = satisfaction + affect.

La satisfaction représente le ratio entre le présent et ce qui est censé être l’idéal.

L’affect comprend les aspects négatifs (hostilité, égocentrisme, etc) et ceux positifs (sociabilité, créativité, etc).

Le bien-être eudémonique chercher à utiliser et développer le meilleur de soi-même dans la recherche de résultats significatifs (le but de cette action est le bonheur).

Qu’est-ce que le bonheur ? 

Le bonheur est un état global de complète satisfaction qui se caractérise par sa durée et sa stabilité. Nous disons de l’humain heureux qu’il est comblé, qu’il vit dans une forme de plénitude.

Le bonheur peut se vivre comme une expérience dont les critères sont l’individualité et l’humanité.  En effet, ce qui incarnera le bonheur pour vous, ne le sera peut-être pas pour moi et notre tiers amis chercheurs de chemin aura peut-être lui aussi une vision différente de ce qui représente le bonheur à ses yeux. Et c’est ok !

Le risque dans les définitions généralisées du bonheur que nous proposent certaines institutions est d’imposer une vision unique de ce concept et par conséquent produire l’inverse de l’effet recherché.

Si vous êtes en recherche de cet état de bonheur, une des premières étapes sur votre chemin sera de vous (re)découvrir :

Quelles sont vos envies ?

Vos limites ?

Vos aspirations ?

Vos peurs ?

Vos désirs ? Etc …

Se connaître est un travail perpétuel car nous sommes en constante évolution. Alors cherchez-vous, acceptez-vous et transcendez-vous pour mieux vivre cette expérience de félicité durable et unique à chacun. Mais n’oubliez pas de vous questionnez régulièrement pour ne pas vous méprendre sur l’itinéraire qui est juste pour vous ici et maintenant.

Le bonheur dépend-t-il de nous ? 

Etymologiquement « heur » signifie « présage favorable » ou « destin ». Cela sous-entend que l’origine du bonheur se trouverait à l’extérieur de tout être humain c’est-à-dire que l’être humain ne peut pas construire ou produire le bonheur. En quelque sorte, ce serait le bonheur qui nous trouverait et non pas l’inverse. 

Toutefois, aujourd’hui, la majorité considère largement que l’individu possède la responsabilité de son propre bonheur. Il est admis que des éléments extérieurs puissent favoriser ou entraver le bonheur mais ils n’en sont pas des causes initiales et exclusives.

J’aime à penser que nous avons une part de responsabilité dans l’expérience que nous faisons du bonheur. Se savoir acteur, permet de mobiliser capacités et ressources pour créer notre vie, celle qui nous ressemble véritablement.

Ce que le bonheur n’est pas 

Si le bonheur est caractérisé par sa durée et sa stabilité, tout état bref et fluctuant n’appartient pas au registre du bonheur. Par exemple, une joie intense, un plaisir éphémère …. Ne sont pas le bonheur !

Le bonheur s’accompagne du plaisir mais le plaisir n’est pas le bonheur.

Le plaisir renvoie au « bon » quand le bonheur fait écho au « bien ».

De nombreux écrits définissent le bonheur comme la réalisation de tous les désirs. Le désir est un mouvement qui porte les êtres à atteindre un but qui leur livrera une certaine satisfaction. Il découle souvent d’état de manque et de privation. Le désir peut-être un déclencheur qui va nous amener à changer nos comportements pour accéder au bonheur. Il est le moyen mais pas le but.

En résumé

Nous pouvons prendre part à la création de notre propre bonheur.

En créer les conditions par un questionnement juste et précis qui induit des actions spécifiques semble un premier pas vers la réalisation. Premier pas, qui, par un merveilleux effet systémique, nous fera expérimenter le bonheur sans même plus le rechercher.

« Etre heureux, c’est décider de voir la magie dans votre vie

et en créer davantage. »

David Laroche

Alors cherchez, créez et vivez votre propre bonheur !

A très bientôt

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Le chemin de la sophrologie : bien respirer cet outil sacré

Le chemin de la sophrologie : bien respirer cet outil sacré

Très chers Chercheurs de Chemin,

S’il y a bien une activité que nous effectuons chaque jour, c’est celle de respirer. Qu’elle soit conscientisée ou non la respiration est la preuve par excellence que nous sommes en vie.

Que ce soit dans le cadre de l’EFT, de la sophro, de la psychologie positive ou même du coaching, j’utilise souvent la respiration comme un outils pilier dans la réussite d’une séance. Il me semblait donc pertinent d’aller explorer davantage ce que représente cette action vitale….

La respiration constitue une sphère physique et énergétique durant laquelle nous inspirons environ 20% d’oxygène et 80% d’azote. Le dioxyde de carbone (CO2) représente 0,04% de l’air inhalé. Le ratio s’inverse à l’expiration : la teneur en oxygène diminue et celle de CO2 augmente car le corps brûle de l’oxygène dans les muscles générant par conséquent du CO2.

Le mouvement respiratoire (inspiration + expiration) permet de masser les organes intra-abdominaux et donc de favoriser le retour veineux vers le cœur. Vous massez donc vos propres organes en continu !

Nous avons (trop) facilement tendance à penser que le CO2 constitue un simple déchet de l’organisme. Il possède pourtant bien des vertus. Si vous le voulez bien, laissez-moi vous présentez les 3 grands commandements propres au dioxyde de carbone

La respiration sur le chemin physique

Le Ph le CO2 régulera

Le CO2 joue un rôle fondamental pour réguler en permanence le Ph de notre corps (c’est-à-dire l’acidité ou l’alcalinité que contient ce dernier). Un Ph trop élevé peut provoquer une grande fatigue du corps humain car les organes émonctoires (qui nettoient l’organisme comme les reins, peau, poumons, etc) sont vite surpassés.

L’oxygène le CO2 libèrera

Le CO2 présent dans nos globules rouges permet à l’hémoglobine de libérer l’oxygène contenu et de le distribuer aux organes et muscles de notre corps. Par exemple, lorsque vous ressentez des vertiges ou des maux de tête cela peut être dû à une évacuation trop grande de CO2. Ce dernier possède un rôle de vasodilatateur (élargissement) pour les vaisseaux cérébraux. Perdre trop de CO2 c’est prendre le risque d’une vasoconstriction (rétrécissement) et donc d’avoir des muscles et des organes qui ne sont pas oxygénés correctement.

Le cerveau le CO2 informera  

Ce que je trouve particulièrement intéressant c’est le fait que le cerveau analyse en permanence le taux de CO2 sanguin et exige de le maintenir à 40 mm de mercure. Cela signifie que le moteur de notre respiration spontanée est une information en CO2 et non en oxygène.

Que pensez-vous de tout ceci : le pouvoir du CO2 serait-il sous-estimé ?

La respiration sur le chemin psychologique

Une bonne respiration permet d’apaiser les pensées qui parfois chahutent dans nos mentaux survoltés. Elle agit donc sur notre état émotionnel et inversement. Elle permet d’améliorer nos cognitions, nous libérer d’éventuelles tensions, diminuer notre quota de stress, d’accéder à un sommeil de qualité, d’améliorer notre concentration etc.

Il existe 4 types principaux de respirations différentes :

La respiration abdominale agit contre le stress grâce à l’équilibrage du système nerveux qui annihile la production de cortisol, masse les organes internes et facilite le transit.

La respiration thoracique permet de décontracter les nerfs costaux et de faciliter l’élasticité de la cage thoracique par une stimulation de la circulation sanguine. Cette respiration est puissante pour un relâchement profond.

La respiration claviculaire calme le flot de pensées, régularise le rythme cardiaque, masse le foie et les intestins, permet au corps de se réchauffer et agit sur le système immunitaire pour une meilleure résistance aux infections.

La respiration complète est une combinaison de ces 3 respirations permettant un meilleur contrôle de l’équilibre mental et de l’émotivité.

Quand je vous disais que la respiration était un outils merveilleux pour prendre soin de son mental !

La respiration sur le chemin spirituel

Les Grecs considéraient la respiration comme le médiateur de l’âme pour le corps. Ce qu’aujourd’hui nous appelons communément yoga étaient pour eux « la sagesse du souffle ».

Comme la lumière, l’eau, les aliments, l’air est une source d’énergie essentielle à la survie humaine. De la même manière que nous conscientisons de plus en plus nos assiettes pour un rendu énergétique satisfaisant (« Nous sommes ce que nous mangeons » affirmait Hippocrate), apprendre à respirer correctement c’est se donner la possibilité de transcender sa propre énergie vitale pour l’amener à un niveau de puissance et de qualité supérieure.

Alors n’oublions pas ce que disait Françoise Mezieres : « La respiration ne s’éduque pas, elle se libère » !

Inspirez, expirez, inspirez, expirez…VIVEZ et LIBÉREZ !

A très bientôt

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Le chemin de l’EFT : les 15 points de la méthode

Le chemin de l’EFT : les 15 points de la méthode

Bonjour Chers Chercheurs de Chemin,

Aujourd’hui, comme je vous l’avais promis, nous allons étudier de plus près les 15 points utilisés dans le chemin de l’EFT.

Ces points sont répartis de la manière suivante : 9 sur la tête et le buste et 6 sur la main. Ils représentent le champ électromagnétique de notre corps. En effet, le corps humain possède un pôle négatif d’énergie, et un pôle positif. Nous sommes comme de grandes piles électriques vivantes. La stimulation des points EFT permet de réguler les excès positifs comme négatifs ayant des impacts sur la santé humaine.

En médecine chinoise, nous parlons de 12 méridiens doubles se trouvant à droite et à gauche de chaque organe et de 8 méridiens extraordinaires qui eux ne sont reliés à aucun organe. Doubles ou merveilleux, ces méridiens comportent certains points qui permettent de lever les blocages énergétiques.

Lorsque nous parlons de faire une « ronde EFT » il s’agit en fait de stimuler successivement les 15 fameux points situés à l’entrée ou la sortie de ces méridiens. Chacun de ces points correspond à des émotions spécifiques. En fonction de la difficulté que vous rencontrez à un moment de votre vie, il est pertinent d’appuyer plus longtemps durant votre ronde sur le point correspondant à l’émotion à traiter.

Les 6 points des doigts 

  • Le pouce ou P11 (Poumon 11)

Il réduit la souffrance intérieure et permet d’aller de l’avant. Il dissipe la tristesse, les chagrins qui vont à l’obsession. Il réduit l’hypersensibilité et l’inclination au malheur et développe l’envie d’aller de l’avant, le détachement, les inspirations et les expirations (donc aide à la respiration).

  • Majeur ou MC9 (Maître Cœur 9).

Il est utilisé pour se libérer du sentiment d’infériorité et pouvoir s’exprimer librement. Il travaille sur les négligences des besoins affectifs et les nécessités de faire des choix, sur l’enthousiasme, la passion, la jalousie, le regret, les tensions sexuelles et les entêtements. Il aide à améliorer la confiance en soi et abandonner l’esprit de soumission.

  • Point de gamme ou TR3 (Triple Réchauffeur 3).

Il est utilisé pour se libérer de son besoin d’isolement et pour ouvrir son cœur. La notion de survie est présente dans ce point qui développe le sentiment de sécurité. Il est utile pour traiter la dépression, les douleurs physiques, le désespoir, la tristesse, les chagrins, les abattements et les découragements. On peut le stimuler en posant la main au centre de la poitrine pour apporter plus de sérénité.

  • Le Tranchant de la Main (TM) ou IG3 (Intestin Grêle 3).

    Il permet de dissiper les oppositions éventuelles de l’inconscient à la réalisation de nos objectifs. Il dissipe les pensées noires, le manque de confiance en soi et la crainte de l’échec. Il développe les capacités intellectuelles, la perspicacité, l’adresse physique et les performances (sportives, académiques, professionnelles, etc)

 

  • L’index ou GI1 (Gros Instestin 1)

Il permet de lâcher prise et de fluidifier les relations aux autres. Il dissipe le besoin de ressasser le passé, la rancune, la culpabilité et le besoin de contrôle. Il améliore les problèmes relationnels et le lâcher prise. Il développe le pardon pour soi et pour les autres. Il est sur stimulé puisque nous nous servons de l’index pour faire les rondes.

  •  Petit doigt ou C9 (Cœur 9)

 Il est en lien avec la sécurité, la joie, l’amour de soi et des autre. Il dissipe donc les peines de cœur, le sentiment d’abandon et le manque de confiance en soi. Il travaille sur les colères spécifiques et agit sur l’instabilité émotionnelle, l’irritabilité, la difficulté de concentration et la susceptibilité.

Les 9 points du corps 

  • Début du sourcils (DS) ou V2 (Vessie 2)

Ce point permet de passer à l’action. Il agit sur ce qui bloque l’action. Il dissipe les séquelles émotionnelles, le manque d’ambition, le manque d’ardeur, les frustrations, les peurs viscérales et la stagnation. Il développe le ressenti des émotions et les intuitions, la force intérieure, le courage d’effectuer les changements nécessaires et d’exprimer ses talents. Il est en lien avec la frustration, la peur, l’impatience, l’agitation.

  • Sous l’œil (SO) ou E1(Estomac 1)

Il travaille sur le manque de confiance en l’avenir et aide à calmer les inquiétudes. En lien avec l’anxiété, la peur, les phobies, la faim, les privations, l’amertume, la déception et l’avidité, il dissipe ce qui est obsessionnel et les idées fixes, les besoins d’attachement excessifs et le vide que l’on porte en soi. Il permet de développer une bonne assimilation des expériences, des capacités de donner et de recevoir, une juste expression des sentiments, un sentiment de contentement et de plénitude. Il comble l’insatisfaction profonde et aide l’esprit à s’ouvrir à la nouveauté.

  • Sous la bouche (SB) ou VC24 ou Milieu du Menton (ME)

Il permet de pardonner à soi et aux autres car il est en lien avec la honte, l’indignité, la défectuosité et l’inutilité. Il dissipe donc la culpabilité, les remords, les regrets, les accablements, la désolation, le besoin de réprimer et de punir ceux qui nous ont fait du mal. A l’inverse, il développe le pardon, l’oubli (aussi envers soi-même), l’acceptation du passé, le fait d’aller de l’avant et de tourner la page.

  • Sous le Bras ou Rt21 (Rate 21)

Il renforcer la confiance en soi et l’envie d’entreprendre étant en lien avec les anxiétés par rapport au futur et donc le fait de se faire du souci. Il dissipe les interdits intérieurs, l’ennui, le renoncement, l’amertume, le défaitisme, le manque d’originalité, la culpabilité, l’obsession. Il développe l’assurance personnelle par la libre expression de ses capacités innées. Il accroît le niveau de connaissances intellectuelles, aide à entreprendre des choses nouvelles comme avancer dans la vie, ressentir du bien-être et du contentement.

  • Le sommet de la tête (ST) ou VG20 (Vaisseau Gouverneur 20)

C’est le centre de l’énergie spirituelle. Il dissipe les tensions psychiques, la difficulté à aller de l’avant, la perte de courage, l’auto critique et le manque de concentration. Il développe les fonctions intellectuelles comme la concentration et la mémoire, l’intuition et la clarté des idées. Il agit sur les 5 organes des sens et redistribue l’énergie dans le corps. Il apaise et apporte force et volonté. C’est un point important pour les personnes ayant du mal à s’accepter.

  • Coin de l’œil (CO) ou VB1 (Vésicule Biliaire 1)

Il régule les tendances à l’excès et à l’agitation. Il dissipe les rancunes obsessionnelles, la rage et la haine, le besoin de vengeance. Il développe une vue juste sur l’ensemble des choses, aide à prendre des décisions réfléchies et à exprimer constructivement sa colère. Il supporte la mise en pratique des pensées, des idées et des rêves. Son but est de prendre en compte des expériences passées pour agir dans le présent.

  • Sous le nez (SN) ou VG26 (Vaisseau Gouverneur 26)

Il dissipe la timidité, la gaucherie, la honte de soi, la crainte de s’affirmer, de s’imposer ou de dire non, la peur de parler en public, l’effroi d’un examen à passer. Il développe l’originalité personnelle, l’aisance en société et l’acceptation de soi-même. Il fait le lien avec l’embarras, l’impuissance et le désespoir. Il permet de vivre sans se soucier du regard des autres et renforce le caractère.

  • Sous les clavicules ou R27 (Rein 27)

 Il s’agit du point d’urgence pour se calmer rapidement. Il dissipe les peurs, les terreurs, les attaques de panique, l’affolement, l’agitation, les phobies, la peur de la solitude, la peur des hauteurs, de sortir de chez soi, de conduire, de voyager en avion. Il développe les sensations de sécurité, de calme intérieur, d’envies de faire des choses qui auraient été impensables avant et tout simplement le désir d’avancer dans la vie.

  • Sous les seins ou F14 (Foie 14)

Il permet d’apprécier le quotidien et de prendre des décisions importantes. Il dissiper les colères excessives et généralisées parfois non exprimées, le manque de joie, le désarroi, les frustrations, les confusions intérieures, le doute, l’indolence, la léthargie et les ressentiments. Il développe le dynamisme, la fougue pour la poursuite des ambitions, la confiance en son propre jugement et points de vue pour exprimer ses talents et ses compétences.

Je vous explique ici quels sont les points de base de l’EFT. Vous pouvez vous faire des rondes en parfaite autonomie sur des petits sujets de la vie quotidienne comme le stress d’un entretien ou d’un examen par exemple. En revanche, n’allez pas essayer de traiter vos traumatismes seul.e.s car vous risqueriez d’empirer votre état actuel. C’est vraiment important car le traitement de traumatismes se fait selon des protocoles spécifiques menés par des thérapeutes certifiés.

Alors s’il vous plaît soyez responsables et prenez soin de vous car comme disait Marilyn Ferguson

« Le savoir est porteur de responsabilités ! ».

Stimulez-vous en toute sécurité ! 
A bientôt chers Chercheurs

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Le chemin du coaching : thérapie et coaching, quelle différence ?

Le chemin du coaching : thérapie et coaching, quelle différence ?

Mes chers Chercheurs de chemin,

 

Si vous me connaissez depuis longtemps, vous connaissez peut-être ma philosophie de caisse à outils. Je ne pense pas qu’un chemin soit meilleur qu’un autre pour arriver au point que l’on s’est fixé. Certaines méthodes vous correspondront mieux que d’autres en raison de votre personnalité et de votre vécu. Je crois en la systémique c’est pourquoi j’ai décidé d’être multi casquettes/bouclettes dans mon approche de la relation d’aide.  

Je veux être à même de vous fournir l’angle d’approche le plus adapté à qui vous êtes dans votre cheminement.

Néanmoins, étant coach et thérapeute à la fois, je suis souvent interrogée sur la différence entre ces deux notions. Alors permettez-moi de vous éclairer un peu…

Patient ou client ? 

La thérapie

Il sera question du/de la thérapeute et de son/sa patient(e). En effet, si vous désirez venir me voir pour entamer une thérapie c’est que vous désirez travailler sur des évènements de votre passé qui vous empêchent, sûrement, d’aller de l’avant aujourd’hui. Il est souvent question de souffrance psychologique et ensemble nous essaierons de soigner vos blessures pour vous aider à vous épanouir au mieux. Vous pouvez également avoir la volonté de travailler sur vous en profondeur et pour cela, il sera nécessaire de regarder en arrière et en avant !

Le coaching

Il sera question du coach et de son/sa client(e). Dans le coaching, votre passé ne sera pas revisité. Il est question d’objectifs fixés au préalable ensemble et des solutions qui permettent de les atteindre. Vous regarderez uniquement en avant !

Pourquoi ou comment ?  

Quand nous prenons rendez-vous ensemble, s’il y a bien quelque chose qui est manifeste c’est votre volonté de changement, que je porte mes bouclettes de thérapeute ou celles de coach.

La thérapie

Nous allons rechercher ensemble le pourquoi d’un comportement ou d’un ressenti. Nous allons essayer de comprendre ce qui dans votre passé vous a amené ici aujourd’hui dans une volonté de réparer, de rendre un vécu douloureux plus neutre afin qu’il ne constitue plus un blocage dans votre vie.

Le coaching

Vous n’entendrez jamais un coach vous demandez pourquoi. C’est comment atteindre votre objectif dont il sera question. Le but étant d’aller puiser dans vos ressources personnelles ce qui vous permettra de passer de l’état actuel des choses à une situation souhaitée.

Quel temps ?

Le coaching

Le coaching est un contrat entre vous et moi qui atteste dès le début d’un certain nombre de séances. En général, il vise à obtenir de rapides changements de comportements. C’est pourquoi, le coaching est davantage tourné vers l’action. En fin de séances, vos repartirez avec des sous-objectifs qui permettront l’atteinte de votre objectif principal (le big boss). C’est le principe du changement génératif : un petit changement permet d’en créer d’autres à d’autres niveaux.

La thérapie

Le nombre de séances n’est pas toujours évident. Bien que mon approche cognitivo-comportementale ait pour objectif de vous aider à avancer le plus rapidement possible cela dépend de nombreux facteurs et notamment à quel point votre présent prend racines dans votre passé.

Subconscient ou réalité ?

La thérapie

Vous travaillerez sur votre intime et les représentations conscientes ou inconscientes que vous avez de la réalité. Parfois, le travail thérapeutique se base sur une représentation imaginaire d’un évènement pour aborder les répercussions cognitives, physiques et émotionnelles.

Le coaching

Le coaching s’ancre dans la réalité personnelle ou professionnelle, dans l’ici et maintenant si vous voulez. Cela ne signifie toutefois pas qu’en coaching les émotions ne soient pas travaillées, mais nous irons moins en profondeur et le temps qui leur sera consacré sera limité.

En utilisant l’EFT comme outils central de mes thérapies, je vous parlerai dans les deux cas d’indicateurs de réussites que nous vérifierons à une fréquence donnée. Cependant, souvent la thérapie plus traditionnelle ne questionne pas ce point quand il s’agit d’un élément crucial du coaching.

Si la thérapie et le coaching peuvent différer, ils se rencontrent néanmoins quand il est question d’installer entre vous et moi un climat de confiance, une écoute active dépourvue de tout jugement, une ouverture d’esprit et une conscience de la responsabilité des deux parties (la vôtre et la mienne).

Ces deux pratiques peuvent également s’articuler de manière complémentaire. Si je porte mes bouclettes de coach et que votre problématique semble complexe ou alors que vous désirez aller plus loin dans l’exploration de vous-même, je vous suggérerais éventuellement d’entamer une thérapie qui ira rechercher davantage en profondeur. En revanche, si vous faites face à une problématique disons professionnelle et ponctuelle, le coaching sera peut-être plus adapté.

La thérapie n’est pas plus efficace que le coaching et inversement. Ce sont deux approches différentes qui permettent de dépasser les challenges ou de surmonter les difficultés qui se présentent dans votre vie à un moment donné. C’est à vous d’évaluer ce qui vous correspondrait le mieux selon votre thématique. Bien entendu, je suis disponible pour vous guider dans votre chemin de développement personnel. Mes multi-bouclettes sont là pour cela après tout !

Coaching ou thérapie, 
Prenez soin de vous !

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Le chemin de la psychologie positive : confiance ou estime ?

Le chemin de la psychologie positive : confiance ou estime ?

Bonjour Chers Chercheurs de Chemin,

Quand on avance sur son propre chemin, il n’est pas rare de se poser la question de la confiance en soi. Nous pouvons estimer que nous en manquons, en désirer davantage, la renforcer, la retrouver… Cette confiance semble être un fuel indispensable à l’atteinte de nos rêves et des objectifs que nous pouvons nous fixer. Toutefois, la confusion entre confiance et estime de soi est fréquente. Je vous propose donc d’aller explorer ces différents aspects.

Définissons ensemble 

La confiance en soi

Il s’agit d’une évaluation réaliste et ponctuelle selon laquelle il est acté que nous avons les ressources nécessaires pour affronter une situation particulière. Cela nous confère un sentiment de sécurité.

L’estime de soi

C’est le résultat d’une auto-évaluation selon laquelle nous nous accordons plus ou moins de valeur. Cela nous confère une opinion favorable de nous-mêmes.

Quelles caractéristiques ?

La confiance en soi

Elle est directement liée à nos actes sans peur excessive d’échouer et sans craindre le regard des autres. C’est le fait de se mettre en route qui crée ce qu’on appelle un cercle vertueux : osez agir et vous prendrez confiance en vous, si vous avez confiance en vous, vous oserez agir !

L’estime de soi

Elle repose sur deux grands critères : ce que nous pensons de nous-mêmes et ce que nous faisons de nos vies. Il n’est pas question d’un sentiment rationnel mais d’un ressenti par rapport à soi-même. Ce dernier va se construire dans le temps selon l’amour que nous avons reçu, l’éducation qui nous a été prodiguée, nos expériences, si nous nous sommes senti.e.s écouté.e.s, entendu.e.s, compris.e.s ou soutenu.e.s.

Faisons un peu de mathématiques 

La confiance en soi 

La confiance en soi c’est la somme de tous nos petits et grands succès donc confiance en soi = succès 1 + succès 2 + succès 3 + … Si nous partons du principe que c’est en faisant des erreurs que nous apprenons, nous accepterons d’échouer plus facilement, donc d’agir plus facilement et par conséquent nous gagnerons en confiance en nous !  

L’estime de soi 

Elle peut être perçue comme le rapport entre notre ambition et notre réussite donc estime de soi = ambition/réussite. En d’autres termes, c’est le rapport entre ce que nous voulons être et ce que nous sommes réellement. Plus cet écart est important, plus la perception de succès est amoindrie, plus des émotions négatives sont susceptibles d’émerger dont une faible estime de soi.

Quels outils pour les booster ? 

La confiance en soi

Elle se base sur des encouragements qui se doivent d’être réguliers, réels, spécifiques, sincères, positifs et instantanés.  Ils se prodiguent avant et pendant le déroulement d’une tâche afin de stimuler notre motivation intrinsèque (autotélique) (et oui promis nous parlerons de la motivation dans un autre article).

L’estime de soi 

Elle se base sur des compliments qui ont lieu en général après la réalisation d’une tâche et en cas de succès. Ils peuvent être éventuellement prodigués comme récompense ce qui aura pour éventualité de venir chercher une motivation extrinsèque (séparable de l’activité exécutée en elle-même, dans une recherche de reconnaissance par exemple).

Confiance ou estime de soi, soyez vigilants aux feedbacks que vous prodiguez. Evitez le feedback inconditionnel qui ne s’applique pas à une situation précise et ponctuelle mais à une généralité. Vous donnez une analyse subjective de ce que l’autre est venant toucher à son identité avec un risque de le blesser et de détruire l’image que votre interlocuteur a de lui-même.

Veillez donc à ce que vos feedbacks soient conditionnels c’est-à-dire qu’ils dépendent d’un contexte donné et prodiguent une analyse objective de ce que l’autre a fait et non de ce qu’il est. Ainsi vos proches et vous-mêmes, gagnerez en confiance et estime de vous-mêmes.

Alors soyez précis et concis : au lieu de dire « j’adore travaillez avec toi ! » essayez plutôt « Bravo ! Ton intervention sur la question était pertinente et complète. »

Pour résumer 

La confiance en soi

« A quel point » je me considère CAPABLE

L’estime de soi 

« A quel point » je me considère VALABLE

 

« Qui a plus de confiance en soi a un plus joyeux courage » H-F. Amiel

« L’estime de soi vient en étant capable de définir le monde dans vos propres termes et en refusant de se conformer aux jugements des autres » O. Winfrey

Alors sentez-vous capable ET valable, 
A bientôt 

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Le chemin de l’EFT : l’alliance thérapeutique

Le chemin de l’EFT : l’alliance thérapeutique

Très chers Chercheurs de Chemin,

 

Avez-vous déjà entendu parler d’alliance thérapeutique ?

Ce terme aurait été utilisé pour la première fois par Sigmund Freud en 1913. L’idée d’alliance thérapeutique part du principe que tout individu possèderait le potentiel pour trouver sa propre réponse à ses difficultés. Toutefois, lorsque vous avez vos forces qui sont diminuées et votre volonté affaiblie selon votre contexte, y parvenir par vos propres moyens n’est pas une tâche aisée. Nous avons parfois tout simplement besoin d’aide dans les moments d’adversité. Ce n’est pourtant pas si simple d’en demander. Nous avons souvent la crainte de montrer nos faiblesses et nos vulnérabilités. Nous appréhendons le regard d’autrui, nous avons peur que le fait de se dévoiler donne du pouvoir à l’autre.

Cependant, vous êtes-vous déjà interrogés sur le fait que le véritable courage puisse résider dans la capacité à accueillir ses faiblesses et vulnérabilités et demander de l’aide lorsque l’on en ressent le besoin ?

Définissons ensemble 

L’alliance thérapeutique peut-être définie comme une collaboration mutuelle ou un partenariat entre le patient et le thérapeute dans le but d’atteindre des objectifs établis. Elle favorise la mise en commun d’un projet de soins et travaille à un devenir meilleur.
La notion d’alliance thérapeutique est centrale dans les études traitant des mécanismes des psychothérapies et de leurs effets. D’où mon concept de boite à outils : d’après ces études, ce ne sont pas les méthodes employées qui sont efficaces du fait de leurs outils propres, mais davantage ce lien subtil thérapeute/patient.

Sur quoi l’alliance thérapeutique repose-t-elle ? 

En tant que thérapeute c’est ce que le patient va nous conférer d’humanité et de professionnalisme qui va engendrer la confiance qu’il place en nous et par conséquent s’investir dans la thérapie.

Le processus ressemble à peu près à celui qui suit :

  • Une relation d’aide empathique et authentique comportant des qualités d’écoute, d’accueil, de non jugement, de soutien et de communication.
  • Le patient accepte cette relation et s’y engage dans un processus basé sur l’action.
  • Ce partenariat thérapeute/patient encourage la motivation du patient et son implication dans son propre devenir.
  • Une amélioration de l’état du patient est donc observée dans un parcours dynamique de changement.
Quels types d’alliance thérapeutique ?

La relation symétrique 

Le patient et le thérapeute adoptent une relation en miroir (nous parlerons de débat). Le dialogue équitable qui s’observe entre les deux peut être agressif (l’un essaie de convaincre l’autre) ou bien convivial. Il est essentiel d’éviter que la relation soit « trop symétrique » ce qui pourrait signifier une entrée dans le rapport de force. L’outil pour y parer est l’affirmation de soi empathique (protéger l’image de soi en veillant à l’intégrité, la moralité et la pertinence).

La relation complémentaire

Le patient et le thérapeute adoptent un comportement qui va venir compléter celui de l’autre (l’un enseigne, l’autre apprend de cet enseignement par exemple). Certaines résistances au changement peuvent être masquées par trop de complémentarité comme une docilité accrue du patient. A ce moment-là il est pertinent de la part du thérapeute d’accentuer la symétrie (en lui proposant une affirmation de soi basée sur des arguments concrets) ou alors d’inverser la complémentarité (le patient peut prendre le rôle du thérapeute et le thérapeute celui du patient). Le thérapeute doit demeurer au niveau du patient.

Une alliance thérapeutique de qualité passe par un équilibre entre les deux.

Transfert et contre-transfert

Le transfert

Il s’agit de la projection d’un ressenti sur une personne ou un objet. Par exemple, claquer une porte peut-être la projection de la colère ressentie vis-à-vis d’un tiers. En psychanalyse, le transfert désigne un processus durant lequel un affect passé et refoulé du patient surgit et se projette sur l’analyste. Ici, nous ne pratiquons pas l’analyse dans nos séances mais le principe est le même. La notion de (double) déplacement est présente : premièrement, un affect passé est ramené dans le présent durant la séance et deuxièmement cet affect est dirigé sur le thérapeute plutôt que sur la personne qui est à l’origine de ce ressenti chez le patient.

Le contre-transfert

Il s’agit de l’ensemble des réactions éprouvées par le thérapeute (agacements, émotions, perturbations…). Le contre-transfert est donc source d’informations pour le thérapeute sur lui-même mais aussi sur le patient. En effet, ce que le patient fait éprouver au thérapeute il peut le faire ressentir à d’autres personnes de son entourage. Le contre-transfert est donc indispensable à connaître et utiliser avec discernement afin de pouvoir progresser dans la connaissance de soi et de l’autre. Le thérapeute, en choisissant bien ses mots dans un contexte donné, peut partager à son patient ce qu’il ressent afin de le faire avancer sur son propre chemin.

Avec le transfert, les émotions ne sont pas juste remémorées, elles sont vécues de nouveau. Le thérapeute aura alors la possibilité d’aider à la résolution de la situation grâce au contre-transfert. Un transfert peut être vécu selon des émotions « positives » ou « négatives ». Il est donc essentiel d’expliquer au patient le processus du transfert et du contre transfert pour lui permettre une compréhension en profondeur de ce qui se joue.

L’alliance thérapeutique se mesure

Différentes échelles psychométriques existent pour évaluer la qualité de la relation thérapeutique. Petit clin d’œil à l’ERT (Echelle de la Relation Thérapeutique) de J.Cottraux (1995) qui permet d’évaluer la relation à la fois du côté du patient mais également du côté du thérapeute !

 

« Un étranger est venu me voir, il m’a donné de mes nouvelles. » André Breton

Et si nous remplissons l’ERT ensemble ? 
A très vite