Le chemin de la psychologie positive : bien-être ou bonheur ?
Par Valentine, 28 Oct 2022
Ravie de vous retrouver chers chercheurs de chemin,
Ah le BONHEUR… Une quête qui donne parfois à l’homme des temps anciens et modernes du fil à retordre ! Le bonheur est souvent perçu comme une destination idéalisée qui en devient bien trop souvent inatteignable. S’il incarne souvent le but le plus élevé et même la fin suprême de l’existence, le chemin pour y parvenir constitue un véritable challenge pour certains. De plus, le risque de le confondre est présent. Je vous propose donc un décryptage de ces notions …
Qu’est-ce que le bien-être ?
Le bien-être est un état agréable qui résulte de la satisfaction des besoins du corps et de l’esprit. Il est donc associé aux émotions et relations positives, à l’engagement, au sens que nous conférons aux choses, à l’accomplissement, etc.
La notion de bien-être subjectif ou hédonique peut-être résumé par l’addition suivante : bien-être subjectif = satisfaction + affect.
La satisfaction représente le ratio entre le présent et ce qui est censé être l’idéal.
L’affect comprend les aspects négatifs (hostilité, égocentrisme, etc) et ceux positifs (sociabilité, créativité, etc).
Le bien-être eudémonique chercher à utiliser et développer le meilleur de soi-même dans la recherche de résultats significatifs (le but de cette action est le bonheur).
Qu’est-ce que le bonheur ?
Le bonheur est un état global de complète satisfaction qui se caractérise par sa durée et sa stabilité. Nous disons de l’humain heureux qu’il est comblé, qu’il vit dans une forme de plénitude.
Le bonheur peut se vivre comme une expérience dont les critères sont l’individualité et l’humanité. En effet, ce qui incarnera le bonheur pour vous, ne le sera peut-être pas pour moi et notre tiers amis chercheurs de chemin aura peut-être lui aussi une vision différente de ce qui représente le bonheur à ses yeux. Et c’est ok !
Le risque dans les définitions généralisées du bonheur que nous proposent certaines institutions est d’imposer une vision unique de ce concept et par conséquent produire l’inverse de l’effet recherché.
Si vous êtes en recherche de cet état de bonheur, une des premières étapes sur votre chemin sera de vous (re)découvrir :
Quelles sont vos envies ?
Vos limites ?
Vos aspirations ?
Vos peurs ?
Vos désirs ? Etc …
Se connaître est un travail perpétuel car nous sommes en constante évolution. Alors cherchez-vous, acceptez-vous et transcendez-vous pour mieux vivre cette expérience de félicité durable et unique à chacun. Mais n’oubliez pas de vous questionnez régulièrement pour ne pas vous méprendre sur l’itinéraire qui est juste pour vous ici et maintenant.
Le bonheur dépend-t-il de nous ?
Etymologiquement « heur » signifie « présage favorable » ou « destin ». Cela sous-entend que l’origine du bonheur se trouverait à l’extérieur de tout être humain c’est-à-dire que l’être humain ne peut pas construire ou produire le bonheur. En quelque sorte, ce serait le bonheur qui nous trouverait et non pas l’inverse.
Toutefois, aujourd’hui, la majorité considère largement que l’individu possède la responsabilité de son propre bonheur. Il est admis que des éléments extérieurs puissent favoriser ou entraver le bonheur mais ils n’en sont pas des causes initiales et exclusives.
J’aime à penser que nous avons une part de responsabilité dans l’expérience que nous faisons du bonheur. Se savoir acteur, permet de mobiliser capacités et ressources pour créer notre vie, celle qui nous ressemble véritablement.
Ce que le bonheur n’est pas
Si le bonheur est caractérisé par sa durée et sa stabilité, tout état bref et fluctuant n’appartient pas au registre du bonheur. Par exemple, une joie intense, un plaisir éphémère …. Ne sont pas le bonheur !
Le bonheur s’accompagne du plaisir mais le plaisir n’est pas le bonheur.
Le plaisir renvoie au « bon » quand le bonheur fait écho au « bien ».
De nombreux écrits définissent le bonheur comme la réalisation de tous les désirs. Le désir est un mouvement qui porte les êtres à atteindre un but qui leur livrera une certaine satisfaction. Il découle souvent d’état de manque et de privation. Le désir peut-être un déclencheur qui va nous amener à changer nos comportements pour accéder au bonheur. Il est le moyen mais pas le but.
En résumé
Nous pouvons prendre part à la création de notre propre bonheur.
En créer les conditions par un questionnement juste et précis qui induit des actions spécifiques semble un premier pas vers la réalisation. Premier pas, qui, par un merveilleux effet systémique, nous fera expérimenter le bonheur sans même plus le rechercher.
« Etre heureux, c’est décider de voir la magie dans votre vie
et en créer davantage. »
David Laroche
Alors cherchez, créez et vivez votre propre bonheur !
A très bientôt