Le chemin du coaching
Parlons Histoire….
Il était une fois Milton Hyland Erickson. Nous sommes entre 1930 et 1980. Ce psychiatre était déterminé à augmenter la performance sportive et professionnelle chez ses patients. Pour cela, il discutait avec eux de manière anodine dans une méthode appelée « hypnose sans hypnose ». Prendre un verre avec les copains c’est pareil, me direz-vous ? Pas tout à fait car de nombreux écrits ont été retrouvés dans lesquels les séances de Milton sont retranscrites laissant entrevoir les premières stratégies de ce qu’on appellera le coaching.
C’est un peu plus tard, en 1960, qu’apparaît le coaching aux Etats-Unis. Il trouve racines dans 4 domaines différents :
- La cybernétique c’est-à-dire la science de la communication et de la régulation pour l’être humain et la machine (à partir des années 1940)
- L’école de Palo Alto qui est un courant de pensées et de recherches ayant pris le nom de la ville de Palo Alto en Californie (à partir des années 1950)
- Le New Age qui est un courant spirituel occidental des XXème et XXIème siècle caractérisé par une approche électrique et individuelle de la spiritualité (à partir des années 1960)
- L’observation de thérapeutes
Cette nouvelle technique d’accompagnement qu’incarne le coaching apparaît en France et en Europe seulement 30 ans plus tard dans les années 1990. Ce sont les précurseurs de ce concept, Tim Gallwey et John Whitmore, qui ont permis sa divulgation.
Valentine, c’est bien joli de nous faire la chronologie mais cela ne nous dit pas ce qu’est le coaching !
L’International Coach Federation (ICF) décrit le coaching comme une alliance entre le coach et le client dans un processus suscitant la réflexion et la créativité afin de maximiser leur potentiel personnel et professionnel. Nous pouvons parler d’un « art de la relation » au service de la réalisation de projets. Le coaching peut être individuel, collectif ou organisationnel.
A l’école, au travail, en famille, entre amis…. Dans certaines de nos relations, nous pouvons retrouver ce rapport « dominé-dominant » ou « sachant-non sachant ». Nous l’avons tous expérimenté au moins une fois dans nos vies… et ce n’est pas toujours agréable surtout lorsque nous occupons la place du « dominé » ou « non sachant ». C’est ici que le coaching innove : il se base sur une équité de la relation coach/client qui lui confère une qualité unique. Le coach et le client peuvent tous les deux s’écrier, sans en rougir : « c’est moi le chef ! ».
Je vous explique…
Client : « C’est moi le chef Valentine ! »
Et bien oui, il est maître de ses objectifs, de son projet, des sujets qu’il souhaite traiter, des choix et des décisions qui seront prises. Parfois, ce sera pour lui la première expérience d’une écoute entière et active en étant reconnu capable d’agir et de faire des choix perçus comme risqués en toute autonomie.
Coach : « C’est moi le chef Client ! »
L’affirmation est toujours vraie ! Le coach se retrouve garant du processus, ou en d’autres termes de la structure de la séance ainsi que des outils utilisés pour explorer les enjeux du client. Il n’a pas besoin de connaître toutes les réponses pour aider l’atteinte des objectifs.
Il est à garder en tête qu’une approche selon les principes du coaching c’est :
Une efficacité pour les situations simples et complexes.
Poser de nouvelles réponses à des challenges d’évolution globale de la personne, du groupe ou de l’institution.
Une maturation de sa relation à soi, à l’autre et au monde pour agir différemment c’est-à-dire faire d’un contexte inconnu et instable une nouvelle zone de confort.
Parlons peu, parlons bien….
« Ce qu’on obtient en atteignant nos objectifs n’est pas aussi important que ce que l’on devient en les atteignant » Zig Ziglar